La pathologie liée au fibrome utérin est un problème de santé publique chez la femme non ménopausée. Le traitement conservateur s’est développé pour éviter l’hystérectomie qui reste malgré tout encore une intervention chirurgicale couramment pratiquée pour fibrome. À côté de la myomectomie dont les indications obéissent à des critères de taille et de situation dans l’utérus, il est possible de réaliser une embolisation des fibromes utérins par voie endovasculaire. Depuis les premières embolisations pour fibrome vers 1995, ce traitement a démontré son efficacité et sa faible morbidité, et permet une alternative à la chirurgie.

Si dans un premier temps, l’embolisation pour fibrome a été réservée à des femmes qui ne souhaitaient plus procréer, de nombreuses études montrent qu’il est tout à fait possible de concevoir un enfant après embolisation. Les complications et les suites habituelles sont aujourd’hui mieux connues.

Les indications de l’embolisation s’élargissent et le désir de grossesse ne doit pas être un frein au recours de ce traitement. L’information claire et loyale des patientes constitue la première étape du processus de décision médicale partagée.

Uterine fibroids are a major public health care problem, occurring in women before menopause. Conservative options are developed to avoid hysterectomy, which is frequently performed for fibroids. Myomectomies are minimally invasive option but can be used only with fibroids in specified location and size. Uterine artery embolization is an alternative for treating a wider range location and size. Since the first embolizations for fibroids around 1995, this treatment has demonstrated its effectiveness and its low morbidity and provides an alternative to surgery.

Although fibroid embolization was initially reserved for women who no longer wished to procreate, numerous studies show that it is quite possible to conceive a child after embolization. The usual complications and consequences are now better known.

The indications for embolization are expanding and the desire for pregnancy should not be a barrier to the use of this treatment. Clear and honest patient information is the first step in the shared medical decision-making process.